Expo collective V édition – Rendez-vous du 4 au 6 décembre à l’Espace Saint Louis – Avignon

C’est avec un immense plaisir que nous vous présentons les artistes retenus pour l’édition 2015.
Rendez-vous à partir du 4 décembre à l’Espace Saint Louis – 20, rue du Portail Boquier – Avignon


DEZEUZE Vincent

www.dezeuze.com
vincent@dezeuze.com

Vincent Dezeuze construit depuis les années 90 une oeuvre gravée variée. Après avoir pratiqué les différentes techniques de l’estampe sous la direction de Patrice Vermeille à l’école des Beaux-Arts de Montpellier, il expérimente la collagraphie et de nouvelles techniques, dans une volonté d’évolution traditionnelle de l’estampe. Son univers symbolique explore le langage dans ses multiples formes, une recherche sur nos racines humaines. Il imprime des variations graphiques autour de l’alphabet. La lettre ou l’idéogramme sont issus d’une représentation du réel, un schéma qui a été rendu abstrait par l’usage et la simplification due à sa grande reproduction. Vincent Dezeuze revendique “le médium gravure/estampe” comme un moyen d’expression à part entière. L’estampe est à l’évidence le médium approprié pour montrer le signe, elle a toujours été le support de la mémoire et de l’écrit, donc de l’échange. Le langage est une de nos racines, il est formateur de notre construction mentale.

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Marthe le basque // Vaccum

www.marthelebasque.com
marthe.lebasque@gmail.com

VACCUM Les portraits à la peinture d’Hadrien Favrole semblent parler d’isolement et d’introspection, les volumes organico-minéraux de Marthe le Basque paraissent figer le silence et les représentations de trous noirs en série de Yasmine Blum trahissent une obsession certaine de la disparition. Avec cet ensemble d’œuvres plastiques, ces trois artistes se positionnent dans un processus réflexif sur le vide, le plein et la matière. Si le corps est souvent pris comme objet habitant ces préoccupations, il n’est pas le sujet en tant que tel. Formellement, les pièces se répondent en utilisant la respiration d’un blanc, la saturation des noirs et plus frontalement la représentation de l’individu face à lui même ; dans tous les cas, la nature y est représentée, mystérieuse et incompréhensible. Questionnant le spectateur sur l’existence, la torsion, l’altérité, Vaccum est une question posée où la réponse semble se trouver quelque part entre romantisme et métaphysique.

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Marthe Le Basque


Diago Julien

www.pablitozago.com
pablitozago@gmail.com

Le travail de Pablito Zago est un travail de contradictions. D’un côté teinté d’illustration enfantine, porté par une certaine douceur poétique, très colorée, il fait face à la fois à une complexité narrative et graphique faite de superpositions, échos de nos différents travers, de nos différentes personnalités, à la manière de totems. On y retrouve un goût pour la bande-dessinée underground américaine mais aussi une fascination pour les arts traditionnels, souvent assimilé à l’Amérique du sud, et aux masques primitifs. Assimilé à la mouvance « street art », il déploie ses couleurs et ses formes dans les rues depuis plus d’une dizaine d’années, en France comme à l’étranger (France, Mexique, Birmanie, Belgique, Allemagne, Laos, Inde, etc), mais aussi sur toiles et dessins. Le travail de Pablito Zago ne porte pas de message clair. Il préfère parler de « poésie urbaine » laissant aux spectateurs, aux passants, la liberté de se raconter sa propre histoire dans un monde noyé sous les slogans et la grisaille. Son travail est également présenté dans de nombreuses galeries. Il y présente plus que des toiles ainsi que de nombreuses illustrations papiers.

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Yasmine Blum // Vaccum

yasmineblum.tumblr.com
yasblum99@hotmail.fr

VACCUM Les portraits à la peinture d’Hadrien Favrole semblent parler d’isolement et d’introspection, les volumes organico-minéraux de Marthe le Basque paraissent figer le silence et les représentations de trous noirs en série de Yasmine Blum trahissent une obsession certaine de la disparition. Avec cet ensemble d’œuvres plastiques, ces trois artistes se positionnent dans un processus réflexif sur le vide, le plein et la matière. Si le corps est souvent pris comme objet habitant ces préoccupations, il n’est pas le sujet en tant que tel. Formellement, les pièces se répondent en utilisant la respiration d’un blanc, la saturation des noirs et plus frontalement la représentation de l’individu face à lui même ; dans tous les cas, la nature y est représentée, mystérieuse et incompréhensible. Questionnant le spectateur sur l’existence, la torsion, l’altérité, Vaccum est une question posée où la réponse semble se trouver quelque part entre romantisme et métaphysique.

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Lemeunier Rose

www.roselemeunier.odexpo.com
rose.lemeunier@orange.fr

Rose Lemeunier superpose dans ses dessins une imagerie personnelle et publique. Ses œuvres peuvent être appréhendées comme la matérialisation de souvenirs liés au paysage. Elle s’interroge à quel point la modernité, l’industrialisation, la mécanisation et la vitesse influencent-elles notre perception du monde ? Un retour aux sources est-il encore possible dans un paysage qui change si vite ? La multitude de traits aux crayons aquarelle sur la photographie n’est pas sans rappeler une touche impressionniste, une forme de pixellisation qui traduirait un paysage changeant. Rose Lemeunier part de l’idée qu’aujourd’hui la vision du paysage a basculée dans un flux incessant contraire à l’attitude romantique de l’homme contemplatif face à la nature

Dans l’installation « Flaques » La fragilité et la puissance de l’eau est ici exprimée. La photographie du paysage entaillé au cutter se trouve modifiée, transformée pour finir noyée dans une flaque de résine
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installation Flaques
Paysage n°1
pluie
Parcours n°4


Saurel Martine

martinesaurel.blogspot.com
saurelmartine@yahoo.com

Martine Saurel ponctue son cheminement à travers les rues de Berlin par la collecte d’affiches et de petits objets de rencontre. « Berlin est une ville surchargée d’affiches » nous dit-elle. « Ces affiches collées les unes sur les autres et recouvertes en quelques heures par de nouvelles, finissent par former sur le mur une espèce de croûte. Devenue trop épaisse, celle-ci se détache et tombe d’elle-même comme une peau morte ». De ces affiches, Martine Saurel extrait les fragments qui, pour une raison ou pour une autre, attirent son attention. De leur superposition naissent des collages en trois dimensions. Ils dialoguent d’abord par deux, puis trouvent leur place dans des boîtes rectangulaires divisées par le milieu qu’elle nomme « Cheminoscopes ». Ces cheminoscopes se multiplient, dialoguent les uns avec les autres, se répondent sur le mur et ouvrent de nouvelles correspondances. Les cheminoscopes de Martine Saurel sont ensuite reproduits sur de petites étiquettes autocollantes. Ils retournent à la rue et tracent, en pointillés, leurs nouvelles trajectoires sur les murs de la ville.

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Fabriol Emmanuel

http://fabriolm.wix.com/
fabriol fabriolm@yahoo.fr

Après des études à l’atelier de la Grande Chaumière à Paris et un passage aux Beaux Arts de Toulouse, Emmanuel Fabriol développe une peinture inspirée de ses voyages et de son observation du monde qui nous entoure. Dans son travail il nous propose une pratique de la peinture comme une résistance à l’emprisonnement spirituel et matériel. Son intention est d’exprimer notre éloignement vis-à-vis de la nature et la perte de liberté qui en résulte. La composition dans ses tableaux est volontairement simple: des aplats de couleurs et la mise en scène de personnages dans des espaces clos. Il soumet ensuite ces personnages à des distorsions, des déformations pour montrer la vitesse excessive de notre époque et l’accélération du temps quotidien. Il renforce la décomposition des mouvements du visage ou de la main en allant jusqu’à projeter de la peinture sur la toile. Il mêle la peinture figurative à la peinture abstraite pour représenter la lutte de l’esprit contre l’enfermement physique et mental créé par le monde moderne. Emmanuel Fabriol déclenche ainsi chez le spectateur un questionnement sur la condition humaine d’aujourd’hui.

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Millet Evelise

evelisemillet.fr
evelise.millet@yahoo.fr

Evelise Millet cultive un champ élargi du dessin. Sa recherche tente de trouver de nouvelles manières de développer le dessin dans l’espace, de le mettre en scène, en volume, ou encore de l’imprimer et de le mettre en page. Une grande partie du travail d’Evelise Millet puise ses formes dans l’aménagement urbain. C’est un regard soucieux de compositions, rapports de masse, tracés et lignes, un regard propre à l’activité du dessin qui crée des images et des objets. Evelise Millet est diplômée de l’école supérieure d’arts & médias de Caen (2013) et de l’école supérieure d’art d’Épinal (2010). Elle a également obtenu un BTS en communication visuelle (2008) qui a souligné son intérêt envers les formes imprimées. Depuis 2013 elle auto-édite des livres d’images, croisant le dessin, le document et la photographie. Elle a pu bénéficier d’une première résidence au Museo Experimental el Eco à Mexico. En janvier 2015 s’est déroulée sa première exposition personnelle à Caen.

 

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Matteo Anahi

anahimatteo@gmail.com

D’origine belgo-uruguayenne, Anahi Matteo a suivi sa formation à l’Ecole nationale supérieure des arts visuels (ENSAV-Bruxelles). En 2007, elle s’installe dans le sud de la France ou elle travaille comme photographe et vidéaste. Dans le cadre de la cinquième édition d’Arts Up, elle a choisi de nous présenter sa série « Mouvements ». Issu de différents spectacles de danse, ce travail photographique vise à capter le graphisme du mouvement. Que nous révèle le mouvement lorsqu’il est présenté sur une image statique? Les mouvement comme sujets, créateurs de formes tantôt mystérieuses, douces et parfois inquiétantes. Dans un monde ou l’image nous encombre souvent par sa rapidité, sa crudité et son abondance, il y a urgence de rendre sa douceur et sa pertinence à l’image; de prendre le temps, de décortiquer ce qu’on nous donne à voir.

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Kravtsova Kseniya

k_kravtsova@yahoo.fr

Comment raconter l’infini ? Comment décrire le bruissement du vent dans les feuillages ? Comment dire le silence des crépuscules ? « Quand on met les émotions en mots, elles deviennent mensonges »H.Murakami Alors, elle collectionne un monde d’images, mille choses vues, ressenties, notées, classées. Morceaux de souvenirs, bribes de mémoire. Elle les soustrait à la réalité du vécu, les arrachant au néant d’oubli, laissant surgir ce qui flotte à la surface des sens, cet « étrange » en nous, cet éther qui précède les mots et leur succède. L’amour que Kseniya a toujours porté aux paysages et à la nature se traduit en langage pictural organique, quelque soit le sujet abordé. Son œuvre demeure en retrait de la figuration. Dessins, photopeintures, collages, volumes telle une chambre de curiosités se renouvellent et s’organisent en des séries, constituant ainsi sa propre collection des « merveilles » de son imaginaire, les trésors de son jardin secret.

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Favrole Hadrien

hadrienfavrole.wix.com/portfolio
hadrienfavrole@gmail.com

VACCUM Les portraits à la peinture d’Hadrien Favrole semblent parler d’isolement et d’introspection, les volumes organico-minéraux de Marthe le Basque paraissent figer le silence et les représentations de trous noirs en série de Yasmine Blum trahissent une obsession certaine de la disparition. Avec cet ensemble d’œuvres plastiques, ces trois artistes se positionnent dans un processus réflexif sur le vide, le plein et la matière. Si le corps est souvent pris comme objet habitant ces préoccupations, il n’est pas le sujet en tant que tel. Formellement, les pièces se répondent en utilisant la respiration d’un blanc, la saturation des noirs et plus frontalement la représentation de l’individu face à lui même ; dans tous les cas, la nature y est représentée, mystérieuse et incompréhensible. Questionnant le spectateur sur l’existence, la torsion, l’altérité, Vaccum est une question posée où la réponse semble se trouver quelque part entre romantisme et métaphysique.

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Le vendredi 4 décembre, à partir de 19 heures, le court métrage « ELLIS » de l’artiste JR sera projeté sur la façade du Cloître Saint Louis, Avignon, en ouverture de la cinquième édition de l’Exposition Collective organisée par l’association Arts UP.

« ELLIS », c’est un bout de l’histoire de l’immigration américaine qui rejoint l’actualité. JR a collé sur les murs, les portraits de ceux qui ont sont passés par Ellis Island ou qui y ont travaillé, pour que ce lieu fantomatique raconte à nouveau son histoire. JR réinterprète ces différentes histoires à travers des collages. « ELLIS » – court métrage avec Robert De Niro, écrit part Eric Roth et réalisé par JR. « Le court métrage de fiction, ELLIS, fait appel à notre mémoire collective. Laissant leur passé derrière eux, douze millions d’immigrants fuyant la pauvreté, la discrimination, les dictatures sont arrivés aux Etats-Unis via Ellis Island entre 1892 et 1954. Ellis Island est la porte d’entrée des Etats-Unis pour des millions d’immigrants. A leur arrivée, ceux qui étaient malades, étaient dirigés vers l’hôpital. Un purgatoire, à l’ombre de la Statue de la Liberté, où des millions d’hommes, de femmes et d’enfants ont attendu leur sort. Ellis raconte l’histoire de ces immigrants qui ont construit l’Amérique tout en soulevant la question de ceux qui cherchent les mêmes opportunités aujourd’hui aux USA et dans le reste du monde. » Le film a lieu dans l’hôpital d’Ellis Island, où JR a amené son projet Unframed l’année dernière.

jr-art.net/fr

ellis-themovie.com

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